Vide. Il ne reste que du vide. Cette fille qui souri sur la photo. C'est plus moi. Mon sourire est parti, il s'est brisé avec mon cœur. Dehors, tout est froid. Et tout me rappelle à toi... Tu sais, je ne peux absolument pas vivre sans toi. J'agis dans le vide. Je ne m’ennuie même pas, je suis privée de moi-même. Sors de ma tête, va t'en ! Dégage de mon esprit ! ça fait mal ! Tu me fais mal ! Tu es parti et je suis morte de l'intérieur. Vide.
Mes nuits sont infernales. Les souvenirs m'envahissent. Ton image flotte dans ma tête et les sanglots me sautent à la gorge. Ils m'étouffent, m'étranglent jusqu'à ce que je m'écroule épuisée. Je m'endors et toi aussi surement, avec elle. Tu m'obsèdes, et je te hais pour ça.
J'ai plus de rêves, plus d'espoir. Et pauvre imbécile que je suis, j'attends toujours que tu reviennes en criant que tu t'es trompé, que tu reviennes avec tes mots doux. Tes doux mensonges. Tu étais sur de les tenir de tes promesses, et je maudis le jour ou j'ai baissé ma garde.

Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. A mon plus grand désarroi, cette phrase est vrai. Le seul qui pourra faire disparaitre cet énorme creux au niveau de ma poitrine c'est toi.. Le seul que j'ai envie d'aimer c'est toi.. Le seul en qui j'avais confiance, c'était toi.
Alors je meurs. Je meurs à petit feu. Et j'attends en regardant par la fenêtre. Toujours aussi vide.

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